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Unité de Chronobiologie théorique
Responsable d'Unité : Oui
Au sein de l'Unité de Chronobiologie Théorique, nous étudions au moyen de modèles computationnels les bases moléculaires des rythmes biologiques et des phénomènes de seuil au niveau cellulaire. Nos recherches portent principalement sur la modélisation des oscillations et ondes de calcium, de l'horloge circadienne, du cycle cellulaire, et de la différentiation cellulaire. Nous nous intéressons également aux implications physiologiques de ces processus et aux pathologies liées à leurs dysfonctionnements. Dans ce cadre, nous étudions par exemple les origines des dérégulations calciques menant à l'infertilité ou à la maladie d'Alzheimer, les troubles du sommeil liés à une dysfonction de l'horloge circadienne ou encore l'incidence des rythmes circadiens sur les développements de certains cancers.
Les rythmes circadiens, d'une période proche de 24h, sont connus chez la plupart des organismes vivants et jouent un rôle fondamental dans l'adaptation de ces organismes à leur environnement. Depuis quelques années, des progrès remarquables ont été obtenus dans la compréhension du mécanisme moléculaire à l'origine de ces rythmes chez les mammifères et en particulier chez l'homme. Des modèles computationnels ont ainsi été développés afin d'analyser et clarifier le réseau de régulation qui sous-tend les rythmes circadiens de même que les bases dynamiques des troubles physiologiques associés au dysfonctionnement de l'horloge circadienne. Dans ce cadre, nous étudions plus particulièrement le lien ente l'horloge circadienne et les troubles du sommeil, les dépressions (bipolaires ou saisonnières) ainsi que l'effet des décalages horaires ou du travail posté.
Nutrition et rythmes circadiens chez les plantes
Les rythmes circadiens, d'une période proche de 24h, sont connus chez la plupart des organismes vivants et jouent un rôle fondamental dans l'adaptation de ces organismes à leur environnement. Des progrès remarquables ont récemment été obtenus dans la compréhension du mécanisme moléculaire à l'origine de ces rythmes chez les plantes. Des modèles computationnels ont ainsi été développés récemment afin d'analyser et clarifier le réseau de régulation qui sous-tend ces rythmes. Nous investiguons à l'aide de ces modèles l'effet de la nutrition, et plus particulièrement la carence en magnésium, sur l'horloge circadienne d'Arabidopsis. Cette étude se base sur des approches computationnelles (dans notre Unité) combinées à des approches expérimentales (dans le laboratoire Physiologie et de Génétique Moléculaire des Plantes de l'ULB). Ce projet collaboratif appartient à l'ARC (Action de Recherche concertée) 2012-2017 « Nutrition and circadian rhythms in plants » (http://www.ulb.ac.be/recherche/presentation/fr-arcleloup.html).