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CRALDV - Centre de recherche en Architecture Leonardo Da Vinci
Responsable d'Unité : Oui
Le centre de recherche en architecture LEONARD DE VINCI (CRA-LDV ou centre de recherche LDV) existe depuis janvier 2009 dans le cadre de l'institut supérieur d'architecture Victor Horta. Il tend à développer une dynamique de recherche propre à la Faculté d'architecture de l'ULB.Sa structure et ses activités sont mises en place pour pourvoir à son financement, pour libérer et valoriser les initiatives individuelles, pour publier et rendre visible la recherche, et s'inscrire dans les réseaux nationaux et internationaux. En plus de leur charge d'enseignement, une bonne partie de ses membres participe activement à la vie professionnelle d'architecte. Cette association combinant des collaborateurs ayant une connaissance accrue de la recherche à l'ULB et à l'étranger, avec des professeurs actifs professionnellement, constitue un des atouts majeurs du centre de recherche LDV.Le centre Léonard de Vinci se positionne plus particulièrement dans une dynamique inter et transdisciplinaire entre philosophie, psychologie, art, architecture, paysage, sociologie et urbanisme permettant ainsi d'élargir le champ d'investigation de la recherche. Cette inter et transdisciplinarité met en évidence une réflexion complexe qui dépasse les cadres disciplinaires afin de renforcer et d'acquérir des compétences communes aux disciplines associées. Le centre Léonard de Vinci entreprend des démarches transversales suivant trois directions principales : - ESPACE-TEMPS, la notion du temps et de la mémoire des villes du XXIème siècle ; - FORME, la forme urbaine et architecturale face à la complexité des villes contemporaines mondialisées ; - NOUVEAUX PAYSAGES, la question de la ville-nature en regard des mutations des paysages urbains face à la mondialisation. Ces trois axes de directions permettent au centre de recherche LDV d'élargir et de repenser les champs de l'architecture entremêlant les développements tant théoriques que pratiques. Le centre poursuit également des objectifs de relations étroites entre l'enseignement du projet en architecture (MASTER 1 & MASTER 2) et la recherche, au travers des échanges entre étudiants, doctorants, chercheurs, enseignants et professionnels afin de développer la recherche by-design, domaine non encore approfondi au sein de l'université.
Comment l'architecture moderne aide-t-elle un nouveau changement de statut du vin ?Analyse du phénomène des nouveaux chais modernes construits par les architectes célèbres. Référencement, catégorisation et analyse.
Pédagogie par l'Action en Paysage et en Architecture (PAPA)
Le collectif « PAPA » (Pédagogie par l’Action en Paysage et en Architecture) regroupe trois institutions Belges Francophones d’enseignement de l’architecture et de l’urbanisme. Celles-ci offrent depuis de nombreuses années des activités d’apprentissages impliquant une coopération entre étudiants en s’appuyant sur un même modèle pédagogique communément appelé « design and build » (D/B) ou « learning-bymaking» (LBM) issu de l’apprentissage expérientiel (EL). Ce modèle d’enseignement introduit historiquement dans le cursus architectural par l’école du Bauhaus a connu une série de développement durant la seconde moitié du XXème siècle, principalement dans le monde anglo-saxon et, bien que restant relativement marginal, il fait désormais partie intégrante de l’offre académique contemporaine (Folić, Kosanović, Glažar, & Fikfak, 2016). Les initiateurs Simon Blanckaert (UM), Denis Delpire (ULB), Jean-Philippe Possos (ULG), Olivier Sire (ULB) et Jean-Marc Sterno (ULB) cherchent au travers ce collectif, à partager leurs pratiques, les mettre en questionnement pour consolider leur place et leur pertinence, dans le paysage de l’enseignement supérieur en général et de celui de la formation des architectes, urbanistes et paysagistes en particulier.
Le projet d'architecture éphémère met en scène un lieu choisi pour ses caractéristiques spécifiques (p. ex. bâtiment abandonné) et un thème donné (p. ex. résilience urbaine). Autour de ce lieu et en lien avec le thème, s'articule une semaine de workshops, de séminaires et de recherches. En parallèle à la réflexion, tous les éléments nécessaires à l'organisation d'un évènement (espace muséal, espace de conférence, lieu de d'échanges et de débats citoyens, espace scénographique et culturel, ...) sont orchestrés et construits à la main afin d'instaurer une ambiance particulière. Cet exercice permet également l'interaction entre les chercheurs et les étudiants des différentes années de la faculté. C'est l'occasion pour eux de se familiariser avec des outils et matériaux de chantier et de prendre contact avec les gens du métier et des sociétés spécialisées.
Architecture et participation citoyenne
Le projet « URBAN MA[R]KERS» consiste en la création de structures durables créés dans une collaboration entre les étudiants de l'ULB et les écoles dans le périmètre opérationnel. Les publics visés sont donc les jeunes et plus particulièrement les élèves du quartier. Nous nous appuierons principalement sur les réseaux existants tels que SOS Jeunes ' Quartier Libre AMO et les auteurs/acteurs du projet JERM pour atteindre ce public.
L'aspiration à rester chez soi lorsqu'on vieillit est très répandue. Cependant, le système actuel en Région bruxelloise n'est pas résilient : l’offre de services à domicile est segmentée sectoriellement et linguistiquement ; les solutions actuelles ne rencontrent ni la diversité des projets de vie âgée ni la diversité des situations ; les seniors souffrent d'isolement et du fait que les ressources et compétences dont ils disposent ne soient plus valorisées par la société ; la charge et les compétences des aidants sont insuffisamment identifiées, soutenues et mobilisées, les conditions de travail dans le secteur sont difficiles. Notre projet vise à donc à construire la résilience en matière de « Bien vieillir chez soi », en tenant compte des réalités de la Région bruxelloise (pas moins de 27% des personnes âgées bruxelloises seraient issues de la diversité culturelle selon le Kenniscentrum Woonzorg Brussel (2014)), Notre proposition est de développer un tiers-lieu mobile (testé pendant la phase de montage sous forme d’une « bulle jaune » dans l’espace public) : un dispositif interstitiel entre le domicile et les différentes organisations et personnes susceptibles d'accompagner le senior et ses aidants dans leur projet singulier de mieux vieillir chez soi. Notre projet a une dimension technique importante (une structure mobile, ludique, modulaire) mais celle-ci sert de fondement au développement de relations de proximité avec le senior, ancrées dans le quartier, ses rythmes (marché hebdomadaire, sortie d'école, office religieux) et ses acteurs. Il s’agit donc de passer d’une perspective sectorielle à une perspective territoriale, du statique au mobile, de l'institutionnel au relationnel, du standardisé à la diversité. Cinq catégories d’acteurs (à 360°) sont concernées : les seniors, les aidants, les travailleurs, les gestionnaires d’organisations accompagnantes, les chercheurs. Notre question de recherche est la suivante : Comment un tiers-lieu mobile à 360° peut-il contribuer à la soutenabilité du bien vieillir chez soi dans la diversité? Les enjeux de connaissance concernent quatre domaines : le dispositif mobile en tant que tel; les combinaisons de soins autonomes, familiaux, volontaires et professionnels qui permettent aux seniors issus de la diversité de poursuivre leur projet de vie; les conditions d'un bien-être au travail et d'une coordination entre métier dans une logique de quartier ; les modèles socio-économiques du bien vieillir.
Le projet « URBAN MA[R]KERS» consiste en la création de structures durables créés dans une collaboration entre les étudiants de l'ULB et les écoles dans le périmètre opérationnel. Les publics visés sont donc les jeunes et plus particulièrement les élèves du quartier. Nous nous appuierons principalement sur les réseaux existants tels que SOS Jeunes – Quartier Libre AMO et les auteurs/acteurs du projet JERM pour atteindre ce public. Partant du constat que la zone apaisée, prévue dans la chaussée d'Ixelles, va modifier le quartier, cette nouvelle zone apaisée renforce essentiellement des enjeux politiques et commerciaux. En terme d’analyse urbaine, celle-ci aura une incidence non négligeable sur ses alentours et donc principalement dans le cadre du périmètre opérationnel du CQD Athénée. Ce projet urbain de zone apaisée porté par la commune et la Région, met en évidence tout le potentiel du territoire à occuper par le projet « URBAN MA[R]KERS». Il s’agira de saisir les opportunités dans le but de révéler de nouveaux espaces publics via un processus d’écoute, de rencontre, d’analyse, et de savoir-faire AVEC les jeunes du quartier, et ce via plusieurs partenaires du projet. Comment ? - Création de MARQUEURS URBAINS issus d’un PROCESSUS PARTICIPATIF axé sur LES JEUNES - Esquisse Commune – principe de fonctionnement avec des étudiants en architecture et en architecture du Paysage, en collaboration avec les jeunes des écoles du quartier (primaire et secondaire) ; - Prendre appui sur les réseaux existants tels que SOS Jeunes – Quartier Libre AMO et les auteurs/acteurs du projet JERM ; - Activités de création participative type cartographie urbaine portées par le collectif LU – Atelier de Lecture Urbaine sous forme de plusieurs ateliers ; - Coordination des activités et des créations par une personne en charge de la mise en œuvre du processus participatif sur les 4 années. Où ? - Résultat du Comment ? Quoi ? - Résultat du Comment ? - « Le marqueur est une information mais aussi une notification à partir d’une symbolique constituée par la culture. » (Charles-Edouard Houllier-Guibert). De la différence de culture entre jeunes du quartier et jeunes étudiants en architecture naîtra une réalisation encore inconnue. Les réponses seront certainement diverses mais auront toutes la volonté d’informer, de révéler de manière pérenne.
Architecture et laboratoire des formes et des matières
Le laboratoire considère l'acte de créer dans une perspective du vouloir, donc de l'intention.explorer et expérimenter la matière, une matière, pour ce qu'elle raconte au travers sa nature, son expression, sa texture, ses performances, en dehors de tout objectif projectuel, c'est-à-dire l'acte de « faire ».
Architecture et sciences dures
L'objet de l'étude est l'exploration du lien entre architecture et les sciences dites exactes. Les équations sont partout, notamment en architecture. L'architecte n'est pas toujours formé à appréhender cette réalité langagière différente. Le rapport entre l'espace de la construction mathématique et celui de l'architecte est le coeur même du sujet d'étude. Le développement se veut pluri et trans-disciplinaire entre explorations architecturales et développements mathématiques et physiques.
Le centre de recherche Léonard de Vinci a remis un dossier de candidature dans le cadre du contrat de quartier Stephenson à Schaerbeek. Le projet consiste en la création de structures de jeux pour enfants à Schaerbeek dans un processus au maximum participatif. Ces structures prendront place dans des espaces aujourd’hui réservés à la voiture, les bandes de stationnement en rue. Grâce aux informations collectées lors d’ateliers donnés en classe et de rencontres avec les habitants, les structures seront réalisées par les étudiants de la faculté d’architecture de l’ULB en collaboration avec les jeunes du quartier. L’origine du projet est triple : la lecture des priorités définies pour le CQD Stephenson a tout d’abord déterminé notre orientation vers les équipements et infrastructures consacrés à l’enfance et à la jeunesse. Le manque d’espace public et l’omniprésence de la voiture sur le territoire nous a ensuite conduit à réfléchir l’implantation sur les bandes de stationnement. Enfin notre expérience sur le CQD Athénée nous a confirmé la faisabilité d’un tel projet dans le cadre d’un CQD. La presque totalité des rues du quartier possède 2 bandes de stationnement automobile. En réinvestissant cet espace pour l’usager faible, le projet ambitionne de créer de l’espace public, et donc de partage, au profit des riverains. Avec l’intégration, dès la conception, des jeunes et des habitants du quartier, le processus devient une co-construction où chaque acteur travaillera à la réussite du projet. Les objectifs du projet sont • Révéler le potentiel d’occupation par l’usager faible de l’espace public ; • Assurer une co-construction participative du projet entre les étudiants en architecture et les habitants ; • Ouvrir la faculté aux élèves du quartier ; • Mettre en place un projet unique et innovant rassemblant toutes les ressources facultaires d’architecture (Esquisse Commune, atelier de master, cours théoriques et optionnels, FabLab...) au service du quartier Stephenson (projet en attente d'accord)
Architecte et psychanalyste se retrouvent, sont complémentaires dans le croisement des processus qui les mènent. On pourrait dire qu'en psychanalyse, on produit du vide en cadrant la matière de la parole, mais encore faut-il le rendre effectif. Et qu'en architecture, on produit le vide par le cadre des murs qu'on va ouvrir. La question du langage utilisé et de ses fondements ' concept, parti pris, acte de bâtir, espace, plan, vide, autant de termes qui sont galvaudés dans notre langage professionnel. Poser une question, c'est se mettre en situation d'y répondre. Croiser architecture et psychanalyse au travers d'exemples constituent des pistes réflexives constituant un ensemble de séminaires/recherches rencontrant architecture et psychanalyse.
Architecture et Anthropologie propose de déterminer le rôle de l'architecte dans la société d'aujourd'hui et de demain, de prendre position et attitude pour élaborer une stratégie la plus cohérente possible par rapport à la question donnée.