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REPI Recherche et Études en Politique Internationale
Le REPI est une unité de recherche dont les activités principales sont dédiées à la recherche et à l'enseignement en politique internationale à l'Université libre de Bruxelles. Il est rattaché à la Faculté de Philosophie et Sciences sociales et entend poursuivre les activités entreprises par le Réseau d'Études en Politique Internationale auquel il succède. Il promeut des activités de recherche fondamentale entreprises dans le domaine des relations internationales. Il vise à garantir un encadrement de qualité pour la production scientifique dans ce domaine particulier de la science politique (thèses de doctorat, publications, organisations de séminaires et de colloques...). En fonction de ses ressources disponibles, le REPI peut également être sollicité pour des expertises et des consultations auprès d'institutions nationales ou internationales. Il oeuvre à la diffusion des connaissances sur les sujets de politique internationale auprès du grand public. Il est conçu comme un lieu de réflexion sur les enseignements dispensés dans le cadre du Master en relations internationales organisé par le Département de science politique. L'organisation de formations spécifiques et autofinancées (écoles d'été, Executive Master) fait également partie de ses tâches. Ses activités scientifiques se concentrent principalement dans deux domaines importants de la politique internationale : l’étude des questions de sécurité et les politiques publiques internationales (environnement, santé, économie internationale, développement, …). Elles se rattachent à plusieurs traditions de recherche et écoles de pensée : étude des processus décisionnels en politique étrangère (foreign policy analysis), sociologie politique de l’international, approches critiques de la sécurité, économie politique internationale, etc. ; l’objectif étant de saisir au mieux les enjeux de pouvoir dans les relations internationales et ce à différents niveaux. Sont également inclus dans l’agenda de recherche l’étude de l’action extérieure de l’Union européenne et des principales institutions internationales. Directeur : Christian Olsson
Centre d'étude de la vie politique
Le Centre d’Etude de la Vie Politique (Cevipol) est une unité de recherche de la Faculté de Philosophie et sciences sociales de l'Université libre de Bruxelles, avec une spécialisation en sociologie politique et politique comparée. Ses travaux portent principalement sur la vie politique, les institutions, les acteurs, les règles et ressources des systèmes démocratiques. Les processus d’action, de mobilisation et de légitimation sont étudiés en s’appuyant sur des méthodes tant qualitatives que quantitatives, dans une perspective contemporaine éclairée par la prise en compte de la longue durée. La distribution du pouvoir et des ressources entre groupes sociaux, les formes d’autorité, le recrutement des élites, les conflits d’intérêts, d’appartenances ou de mémoires, le poids des normes et des valeurs sont autant de questions classiques de science politique remises constamment sur le métier par les recherches du Cevipol. Quatre axes thématiques structurent l’identité intellectuelle du Cevipol : - Partis, Elections et Représentation - Intégration européenne : communautés en redéfinition, souverainetés et valeurs en conflit - Identités, sociétés, pouvoirs en comparaison. Pour une approche qualitative des systèmes politiques - Sport et politique
L'accélération du changement climatique a révélé un lien à priori surprenant entre discours environnemental et mouvements nationalistes qui a immédiatement retenu l'attention des chercheurs. Depuis le début des années 2000, ce qu'on appelle l'éco-nationalisme a été étudié sous différents angles et dans différents contextes. Cependant, en dehors d'un contexte européen et majoritairement démocratique, l'impact de l'éco-nationalisme reste peu étudié. Ce projet comble cette lacune dans la littérature en comparant la convergence de la rhétorique environnementale et du nationalisme dans les stratégies de légitimation et la construction de l'identité nationale de trois régimes politiques différents dans le monde chinois : la Chine, Singapour et Taïwan. À travers une perspective comparative et une approche de recherche qualitative, ce projet entend apporter un éclairage nouveau sur l'émergence du nationalisme vert - une forme de nationalisme qui soutient la durabilité nationale - sous des régimes autoritaires, hybrides et démocratiques, respectivement en Chine, à Singapour et à Taïwan. L'objectif est donc de comprendre dans quelle mesure les nations de différents systèmes politiques du monde sinophone cultivent et éventuellement cooptent des discours environnementaux afin d'atteindre des objectifs plus larges d'identité nationale et de légitimité internationale. D'un point de vue théorique, le projet se concentrera sur le concept de nationalisme vert et sur une perspective constructiviste, à la suite de Benedict Anderson (2006), de "l'imaginaire national". En mettant l'accent sur la relation entre les discours environnementaux et les revendications de légitimité, le projet vise à combler un vide dans la littérature sur l'impact du nationalisme vert en dehors du contexte européen et dans différents régimes politiques, un sujet qui n'a pas encore été exploré dans la littérature.