Inventaire
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GREGOIRE Jean-Claude



Unités

Laboratoire d'Épidémiologie Spatiale

Responsable d'Unité : Oui

L'épidémiologie spatiale s'intéresse à l'effet de facteurs spatiaux sur l'émergence, la propagation et la persistance de maladies et de bio-agresseurs. La compréhension de ces facteurs anthropiques ou environnementaux, ainsi que leur intégration à des modèles spatiaux permet de prédire la distribution géographique des risques et d'ainsi mieux orienter les mesures de prévention, de surveillance ou de contrôle. Notre unité de recherche travaille en particulier sur les dénominateurs (le nombre et la distribution géographique des hôtes de maladies) qui sont des variables essentielles des modèles épidémiologiques, et nous travaillons à l'amélioration de bases de données globales sur la distribution mondiale des animaux d'élevage et de la population humaine. Nos travaux portent également sur l'épidémiologie spatiale de différentes maladies animales ayant un potentiel zoonotique, comme la grippe aviaire.  

Projets

Lutte biologique et lutte intégrée

Les activités du laboratoire portent sur la lutte biologique classique et néo-classique (contrôle de Dendroctonus micans et de D. valens à l'aide du prédateur Rhizophagus grandis) et sur la conservation (aménagement de conditions favorables à l'activité du prédateur Thanasimus formicarius et des parasitoïdes Coeloides bostrichorum, Rhopalicus tutela, Roptrocerus xylophagorum pour le contrôle naturel d'Ips typographus), ainsi que sur la lutte intégrée (veille et surveillance phytosanitaires, études de risques portant sur des espèces de quarantaine, piégeages par phéromones ou par kairomones').

Ecologie spatiale des maladies et des ravageurs

Les interactions de divers organismes (ravageurs, pathogènes, espèces invasives) avec leur milieu sont analysées à des fins fondamentales ou appliquées. Sont prises en comptes les relations intraspécifiques (écologie chimique, dynamique des populations, stratégies reproductives ou d'exploitation des ressources, compétition) et interspécifiques (écologie chimique, dynamique des populations, relations avec l'hôte ou la proie, ennemis naturels, compétiteurs) ainsi que la réponse des organismes à différentes contraintes abiotiques ou anthropiques. Une composante importante de notre approche, l'écologie spatiale, s'intéresse à la dynamique spatiale des populations de différents types d'organismes, et aux facteurs qui conditionnent leur propagation géographique et/ou leur développement. Cette approche consiste à décrire, analyser et modéliser la distribution spatiale et/ou temporelle des populations de bioagresseurs en relation avec des descripteurs quantitatifs ou qualitatifs des conditions de leur développement, et ce à des échelles d'analyse variables. Les techniques utilisées incluent les statistiques spatiales uni- et multi-variées, et la modélisation et la simulation dans un environnement spatial supposé continu (automates cellulaires), ou discret (modèles de méta-populations).