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Centre d'étude de la vie politique
Le Centre d’Etude de la Vie Politique (Cevipol) est une unité de recherche de la Faculté de Philosophie et sciences sociales de l'Université libre de Bruxelles, avec une spécialisation en sociologie politique et politique comparée. Ses travaux portent principalement sur la vie politique, les institutions, les acteurs, les règles et ressources des systèmes démocratiques. Les processus d’action, de mobilisation et de légitimation sont étudiés en s’appuyant sur des méthodes tant qualitatives que quantitatives, dans une perspective contemporaine éclairée par la prise en compte de la longue durée. La distribution du pouvoir et des ressources entre groupes sociaux, les formes d’autorité, le recrutement des élites, les conflits d’intérêts, d’appartenances ou de mémoires, le poids des normes et des valeurs sont autant de questions classiques de science politique remises constamment sur le métier par les recherches du Cevipol. Quatre axes thématiques structurent l’identité intellectuelle du Cevipol : - Partis, Elections et Représentation - Intégration européenne : communautés en redéfinition, souverainetés et valeurs en conflit - Identités, sociétés, pouvoirs en comparaison. Pour une approche qualitative des systèmes politiques - Sport et politique
Reforming Representative Democracy?
Dans les démocraties contemporaines, une part importante de la population se déclare mécontente de la façon dont le système représentatif fonctionne. En réaction, de multiples réformes institutionnelles sont mises à l'agenda et approuvée à travers l'Europe (Bedock, 2017). Cela va de réformes visant à renforcer la transparence aux initiatives soutenant une plus forte participation des citoyens à la politique. Il semble que les partis politiques et les élus jugent que la réponse au mécontentement citoyen soit de repenser les institutions démocratiques. Mais est-ce vraiment le cas ? Le projet propose de répondre à cette question en trois temps à partir du cas belge. Premièrement, nous allons dresser un inventaire de toutes les initiatives de réforme institutionnelle observées au cours des 25 dernières années. Ensuite, nous allons tenter de mieux cerner le rapport des citoyens belges à la démocratie représentative. Comment l'évalue-t-il ? Quels sont les reproches qu'ils lui adressent ? L'objectif est de dépasser les modèles et outils actuels qui visent à saisir les attitudes des citoyens à l'égard de la démocratie. Pour cela, nous proposons de combiner une approche inductive et qualitative par des focus groups avec une enquête quantitative. Enfin, nous allons étudier les attitudes des citoyens belges par rapport aux réformes institutionnelles proposées au cours des dernières années. Une dernière composante majeure de ce projet est l'attention portée aux citoyens les plus désavantagés politiquement, socialement et économiquement (femmes, moins éduqués, minorités ethniques). L'une des pierres angulaires de la démocratie est d'octroyer à chaque citoyen le même poids. Tout diagnostic du malaise démocratique qui ignorerait les plus faibles serait vain. Ces groupes sont toutefois difficiles à approcher (Braconnier et Mayer, 2015). Notre projet leur prêtera une attention toute particulière, et fera en sorte de bien les inclure dans nos dispositifs de collecte de données.