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Travaux de recherche articulés sur les sciences de la reproduction incluant les technologies de procréation médicalement assistée: préservation de la fertilité chez les patientes à haut risque de défaillance ovarienne précoce, aspects génétiques de la stérilité et de la défaillance ovarienne précoce, cryobiologie des gamètes. Le laboratoire développe également un volet bioéthique et épidémiologique de la reproduction humaine.
Cryopréservation de tissu ovarien et transplantation
Grâce aux progrès réalisés dans le diagnostic et le traitement en oncologie, le taux de survie des patients traités pour cancer a considérablement augmenté ces dernières décennies. La qualité de vie à long terme de ces patientes devient donc une préoccupation majeure incluant leur fertilité. Les traitements anticancéreux induisent une défaillance ovarienne dans plus de 40% des cas. Les travaux sur la préservation de la fertilité sont ainsi devenus l'axe principal de recherche Clinique et fondamentale du laboratoire. Le projet de recherche a pour but de prévenir cette complication en développant plusieurs voies de recherche dont la cryopréservation du tissu ovarien permettant le stockage de gamètes sous forme de follicules primordiaux et la transplantation du tissu ovarien cryopréservé. Le laboratoire a ainsi mis en place une banque de tissu ovarien à l'hôpital Erasme depuis 1999 et est devenu le centre de référence pour une quinzaine d'unité oncologique en Belgique. Notre laboratoire s'est montré particulièrement innovateur dans la technique de transplantation du tissu ovarien en reportant un des premiers enfants nés de cette procédure. Il reste cependant des cas où la greffe reste impossible pour le moment. En effet, dans certaines pathologies à plus haut risque de dissémination au sein des organes tels que les leucémies et lymphomes non hodgkinien, le risque de développement tumoral après greffe reste important. Dans d’autres pathologies tels que les neuro- et médulloblastome, ce risque est peu connu. La greffe de tissu ovarien cryopréservé n’est pas indiquée dans ces cas mais malheureusement aucune alternative n’est actuellement disponible pour utiliser ce tissu ovarien en vue de restaurer la fertilité. Le laboratoire met au point, en collaboration avec le département de génétique (CUB Erasme), des techniques hautement sensibles pour permettre la détection de ces cellules résiduelles dans le tissu ovarien avant greffe et assurer l’innocuité de celle-ci.