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La recherche est une exploration opportuniste, l’opportunisme désignant ici, sans connotation péjorative, l’exploitation des possibilités qui s’offrent à un moment donné et dans une situation donnée pour avancer dans la connaissance. (Daniel Gile, 2011) Notre monde est et a toujours été multilingue. Ce multilinguisme s’appuie sur des piliers tels que l’apprentissage des langues et de la traduction, tous deux profondément affectés par les récents progrès de la traduction automatique dite neuronale. Si le monde professionnel a assez largement adopté cette technologie certes imparfaite, mais suffisamment performante pour être rentable dans nombre de projets de traduction, le milieu de la traductologie s’est jusqu’il y a peu montré plus réticent. Le fait qu’une machine supposée non-intelligente puisse accomplir correctement une tâche considérée comme intelligente (la traduction) a en effet de quoi laisser perplexe : l’intuition d’une impossibilité de traduire par défaut d’intelligence et la réalité observable des performances des systèmes de traduction automatique en ligne semblent de prime abord inconciliables. Cette thèse saisit l’opportunité présentée par cette situation nouvelle pour en explorer les possibles explications. Trois hypothèses de base peuvent être dégagées. 1 Singularité : les machines sont devenues « intelligentes » -> les machines peuvent traduire. 2 Dualisme : la traduction automatique n’est pas de la traduction, juste de l’ingénierie. 3 Paradoxe : la traduction n’est pas un processus « intelligent » -> les machines peuvent traduire.
Site web: https://tradital.ltc.ulb.be/navigation/projets-de-recherche-1
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