Nous avons mis en œuvre une approche multi-capteurs, multi-échelles et multi-temporelle. Pour comprendre la variabilité
épidémiologique intra- et inter-urbaine, le projet comprenait trois grandes phases principales : l'acquisition et la préparation des
données, la génération de sous-modèles et la modélisation épidémiologique finale. La prévisibilité des variations
interurbaines du risque d'infection par le paludisme a été étudiée à l'échelle sous-continentale dans un ensemble d'environ 20
grandes villes d'Afrique sub-saharienne en utilisant les données HRRS et L/MRRS, tandis que l'analyse intra-urbaine s'est concentrée
sur un sous-ensemble de 4 villes en utilisant les données VHRRS et le HRRS. La méthodologie était innovante à bien des
égards. Parmi les faits marquants, citons le développement des premiers modèles intra-urbains de paludisme à haute résolution (100
mètres) reposant sur des données d'observation de la Terre, pour deux villes d'Afrique subsaharienne (ASS). En outre, grâce au
niveau thématique élevé de nos cartes LULC, nous avons pu établir de fortes associations entre la prévalence du paludisme et
les types de quartiers urbains et de caractéristiques biophysiques, élargissant ainsi nos connaissances actuelles sur le
paludisme urbain. Nous avons également testé avec succès le potentiel de transférabilité des modèles de paludisme à haute et
moyenne résolution dans un ensemble de 9 villes, en exploitant le potentiel des zones climatiques locales (LCZ) et des données liées
au climat.
Site web: http://react.ulb.be/