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Unité : Laboratoire de Cartographie Fonctionnelle du Cerveau | ULB706
L'objectif de ce projet est d'étudier les processus de consolidation (renforcement et protection à long terme des informations nouvellement apprises), susceptibles d'être influencés par le sommeil, intervenant dans l'acquisition du langage chez l'enfant sain et chez l'enfant dysphasique. L'effet du sommeil sur la consolidation à long terme des apprentissages langagiers reste très peu investigué. Parallèlement, un très grand nombre de recherches rapportent une contribution positive du sommeil sur la consolidation en mémoire d'informations non linguistiques, soit « déclaratives » c'est-à-dire accessibles à la conscience de l'individu et faisant appel aux représentations épisodiques, soit « non déclaratives », c'est-à-dire non verbalisables et faisant appel à des procédures, routines et automatismes. Ce type de connaissances « non déclaratives » est appelé de façon plus générale « connaissances procédurales ». Parmi les nombreuses théories qui sous-tendent à la dysphasie développementale, l'hypothèse d'Ullman et Pierpont (2005) postule que la dysphasie peut largement être expliquée par un trouble du développement de la mémoire procédurale. Cette théorie est particulièrement attractive parce qu'elle permet de rendre compte de l'importante variabilité des déficits linguistiques et non linguistiques, souvent paradoxaux, que présentent les enfants dysphasiques. Compte tenu de la prévalence particulièrement élevée d'une activité épileptique liée au sommeil dans cette population, l'hypothèse d'un déficit de consolidation sommeil-dépendant de la mémoire procédurale sera testée par des paradigmes expérimentaux faisant notamment appel à la magnétoencéphalographie (MEG).
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